À QUAND LA FIN DE L’ HANDICAP, UNE DISCRIMINATION ?
Le Mali riche de sa culture et de son histoire, il est aujourd’hui un pays qui donne place à la démocratie et toutes les règles de droit connexes qui s’y incluent. Le constat est tout simplement aberrant, voire l’inaccessibilité des personnes vivant avec un handicap dans la société. Leur épanouissement se trouve être menacé. Alors que le pays se réclame pays de droit, de liberté et d’égalité. Nous naissons tous libres et égaux selon la déclaration universelle des droits de l’Homme. Une déclaration ratifiée par l’État Malien. En référence sur l’adoption de la Loi n° 2018-027 du 12 juin 2018 rélative aux droits des personnes vivant avec un handicap.
LES OBJECTIFS DE CETTE LOI
Cette loi a pour objet de promouvoir et de protéger les droits des personnes vivant avec un handicap. En matière d’emploi, il est prévu notamment que les personnes diplômées, vivant avec un handicap, bénéficient de mesures spécifiques de recrutement aux emplois publics et privés.
L’APPLICATION DE CETTE LOI
Une très grande inquiétude et désolation se fixent dans l’application stricte de ces règles de droits. Rappelons que longtemps notre société dans son histoire avait une croyance antique, mythique sur le fait discriminatoire des personnes handicapées. Car étaient très généralement victimes de nombreuses infractions et violation de droit. Elles furent traitées comme des « Djinns, des sorciers, des sacs à problèmes) en occurrence l’albinisme était en ce temps, une malédiction divine ce qui est loin d’être une vérité mais un mythe encré dans les esprits et ayant pris une multitude de formes à travers le temps jusqu’à nos jours. Les personnes atteintes d’albinisme sont très souvent offertes en sacrifice pour la quête de puissance et de richesse. Une immoralité notoire choquante et blessante. Juste qu’elles n’ont pas la même couleur peau, de cheveux etc.
LES DIFFICULTÉS QUE SUBISSENT CES PERSONNES
En longueur de journée, ardent est le seul mot pesant pouvant qualifier leurs réalités dans la vie en société. Elles subissent des violences, à savoir les critiques incessantes, les appellations atroces synonymes de haine et de l’aigreur, le dégoût mais à part entière elles sont courageuses et affrontent, les yeux, les bouches et se battent pour valoir leurs droits entant que citoyens modèles et normaux, comme tout être humain.
QUE MÉRITENT T-ELLES?
Toutes les personnes naissent libres et égaux en droit, et jouissent de tous les droits à la vie, à l’épanouissement, aux libertés etc. Les personnes vivant avec un handicap sont des personnes comme tout le monde. Leurs vies ne doivent pas être menacées. Elles bénéficient des prérogatives comme toutes personnes au Mali. Le respect et le soutien doivent être le comportement de tout un chacun envers ces personnes. Aucune différence, ni de privation ne peuvent justifier un comportement abusif a l’encontre d’elles. Chaque individu doit se sentir responsable de cette situation. Savoir que la Haine ne doit pas être portée sur ces personnes. La différence crée la beauté. Comme Selon l’artiste malien Salif KEITA, un fervent défenseur des droits de personnes vivant avec un handicap et à l’initiative d’une fondation portant son nom pour la protection des droits de ces personnes chante dans son avant-dernier album : <<Moi! Je suis blanc, mon sang est noir, et moi j’aime bien ça, C’est la différence qui est jolie……..Je voudrais que nous nous entendions dans l’amour et dans la paix….. La vie sera belle…… sera belle …la vie sera belle. >> Dans l’une de chanson.
QUELS RÔLES L’ÉTAT DOIT-IL JOUER?
Pour l’État l’adoption de cette loi est à féliciter, la promotion, et l’application restent cependant une obligation pour lui. Une franche partie de ces personnes vivent dans la plus grande tristesse liée aux manques d’assistance réelle et d’accompagnement. La protection de ces personnes vivant avec un handicap doit intervenir à priori. Cette loi doit être appliquée comme indiqué dans ses articles également en tenant compte de la déclaration universelle des droits de l’Homme. L’État doit s’amuser et faire appliquer cette loi dans nos services, dans notre société et réprimer tout acte visant à réduire ces personnes moralement que physiquement. La protection de ces personnes demeure une obligation et pour l’État et dans les cas de discriminations. Justice doit régner. Faire Respecter de cette loi partout au Mali. Pour dire qu’une (aide) en faveur de l’handicap n’existe pas, mais c’est un droit avant tout. Le handicap ne doit plus jamais être vu comme de la pitié, le minable, il doit être traité comme normal avec les effets réservés en premier ressort. Pour combattre l’inégalité et l’injustice afin de parfaire l’égalité entre toutes les personnes.
QUOI RETENIR POUR ÉTABLIR L’ÉQUILIBRE?
En somme, il est obligatoire de retenir que personne n’ignore les difficultés sur lesquelles ces personnes sont exposées depuis la naissance jusqu’à s’éteindre. Faisant face à des duretés sévères infligées par la société. Leur droit doit être respecté expressément, pour que la différence soit harmonie et non une discrimination. Bannir la discrimination raciale, de différence, de violence physique ou morale dans notre société. Toutes les personnes doivent accepter l’égalité. La Haine ne doit pas nous rendre insensible face à cette situation. Chacun est responsable quelque part que ce soit. Le devoir incombe à tous, de respecter, de faire respecter et de sensibiliser pour que ces personnes puissent jouir intégralement de leur liberté pour leur bien-être.
« Ensemble sensibilisons, respectons les valeurs et les droits de chaque personne, et surtout en faveur de ces personnes pour dire non à la maltraitance, à la Haine et aux formes de violences. Tous ensemble! Nous ne formons qu’un peuple dans sa diversité. L’État doit agir et jouer une partie majeure en s’engageant dans l’application et dans la protection de ces personnes »
<< Respecter le droit des personnes vivant avec un handicap, c’est respecter les droits de son prochain. >>
DJIBRIL K. KEITA